vendredi 9 août 2019


Huile au rétinol NEUTROGENA® Correcteur de rides express


Je la recommande fortement! 

Meilleure que des produits chers

J'étais très sceptique à propos de ce produit car j'avais essayé la crème antirides Olay qui n'avait en rien amélioré les rides autour de mes yeux et qui, en plus, me brûlait les yeux et me donnait des rougeurs. J'avais ensuite essayé, Beauty counter, un produit très dispendieux, qui au lieu d'atténuer mes rides, faisait peler ma peau qui semblait crasseuse. 

Un essai sur la poitrine avec amélioration notable

J'ai d'abord essayé le produit sur ma poitrine car je suis une adepte du bronzage dehors et en cabine et que j'avais une grosse ride et des ridules. Des changements notables sont apparus dès le 3ème jour et, même mon conjoint s'en est aperçu. 

J'ai débuté sur la poitrine car je craignais les allergies et l'irritation du Retinol A sur mon visage. (A noter que j'avais utilisé le rétinol A, adolescente pour l'acné et que ma peau était très irritée). Or, il n'en fut rien. Aucune allergie, rougeur ou irritation.

Une semaine convaincante: passons à une autre étape

Au bout de 7 jours, elles sont presque imperceptibles. Si bien que j'ai commencé à en mettre sur mon front et autour de mes yeux. Cela fait 3 jours et l'effet est assez visible pour les yeux, mais un peu moins pour le front. Je vais tout de même continuer jusqu'à avoir terminé la bouteille pour voir le résultats sur mes rides de front et autour des yeux. J'en achèterai aussi, par la suite car juste pour ma poitrine. cela vaut réellement la peine. 


Présentation design et texture agréable

L"huile n'était pas graisseuse, ni collante et le parfum agréable. J'ai bien aimé l'applicateur en compte-gouttes qui facilite l'application et évite le gaspillage. Je recommande fortement le produit. 





* Je publierai des photos avant/après dans quelques jours pour vous informer du résultat.

vendredi 20 juillet 2018

J'ai testé pour vous: Effaceur magique de Monsieur Net

Comme je vous en ai informé lors de mon précédent post, je teste des produits assez régulièrement depuis un certain temps. J'ai donc reçu récemment, un effaceur magique de Monsieur Net dans la boîte de produits à tester de Bzz Agent. Je connaissais le produit, mais comme j'aime beaucoup donner mon avis, j'ai décidé de jouer le jeu et de me servir de mon effaceur magique de manière différente. 

Une alternative économique pour nettoyer une cuisinière en vitro-céramique


Depuis plusieurs années, je possède une cuisinière avec une plaque en vitro-céramique. Au début de notre relation, ma cuisinière électrique et moi, utilisions le nettoyeur à vitro-céramique vendu à fort prix par le marchand d'électroménagers. C'était une toute petite bouteille qui avait peut-être 4-5 onces, de format échantillon et coûtait 9.95$.  Le charmant vendeur m'avait juré que ce produit n'était qu'en vente chez les marchands d'électro-ménagers. Pourtant, lors d'une tournée chez le géant Walmart, j'ai croisé par hasard, le même produit, mais en format familial pour le même prix. J'ai alors sauté sur l'occasion. Cependant, je me suis risquée à essayer l'effaceur magique sur la plaque en vitro-céramique de la cuisinière et jamais plus, je n'utiliserai les fameux nettoyants. Non seulement, l'effaceur magique est-il deux fois plus efficace car on n'a pas besoin de le frotter très fort, ni très longtemps, mais il coûte pas mal moins cher. En fait, il est vendu pour un prix avoisinant les 3-4 dollars pour deux unités. selon l'endroit. On peut même, l'acheter chez Dollarama pour un dollar l'unité. 

Un seul outil, deux à trois fois moins de temps

On ne l'appelle pas magique pour rien. En tout cas, pour le nettoyage de la surface en vitrocéramique de ma cuisinière, il est un employé modèle. Rapide (pas besoin de frotter longtemps ou d'attendre qu'il agisse), s'utilise seul (plus besoin de gratter avec un grattoir spécial pour ce genre de surface) et économique (peu coûteux à la base et nul besoin d'acheter d'autres outils de nettoyage:grattoir ou éponge rugueuse verte). Bref, un excellent retour sur l'investissement. 

Haro aux taches sur les portes en acier, l'acier inoxydable et la céramique

J'utilisais déjà l'effaceur magique sur la porte d'entrée de la maison qui est blanche et, il arrive à faire disparaître efficacement les taches laissées par les gouttes de pluie et les doigts du livreur de journaux. Le poignée de la porte qui est en inox redevient également brillante en deux secondes avec lui. Il s'avère aussi une solution temporaire entre deux lavages de plancher pour faire disparaître les taches sur les carreaux de céramique de la cuisine. J'ai même osé l'essayer sur le four micro-ondes qui est en même temps une hotte de cuisinière et qui est en inox et qui, vu son emplacement est toujours taché par les éclaboussures de graisse. Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'il a mis toutes ces taches K.O. subito, presto. J'ai seulement essuyé avec un chiffon doux après le lavage avec l'effaceur magique. 

Prudence sur le plastique

Ma manie d'aimer les espaces pâles fait en sorte que les murs sont désormais d'un beige très pâle qui se rapproche du blanc. Évidemment, dans un souci d'esthétique, les plaquettes électriques sont blanches. Malheureusement, les traces de doigts s'y retrouvent régulièrement. L'effaceur magique est efficace, mais a tendance à se désagréger, ce qui laisse des résidus sur le plastique, donc il faut essuyer avec un chiffon pour récupérer les miettes d'effaceur magique. Mieux vaut utiliser pour le plastique, le bon vieux chiffon humide  avec un nettoyeur approprié.

À proscrire sur les murs

Finalement, il faut éviter à tout prix l'effaceur magique, si vous avez des murs peints en acrylique. Comme il est rugueux, il laisse des marques et enlève un peu de peinture. Ce qui sera encore pire, lorsque vous tenterai de faire disparaître la tache laissée par l'effaceur magique puisque vous enlèverez davantage de peinture. Pour enlever les taches sur les murs, pourquoi ne pas recourir aux vieilles méthodes de nos grands-mères? Un chiffon avec le produit approprié fera grandement l'affaire

Verdict

En dépit de ses quelques défauts, je resterai fidèle à l'effaceur magique non pas pour Monsieur Net, mais pour le nettoyage de la cuisinière, il n'a pas son pareil. Je crois que ça ne vaut pas la peine de le larguer pour quelques petits défauts, non? 







jeudi 19 juillet 2018

J'ai testé pour vous: Le Swiffer 360 Duster

Depuis quelque temps, on me demande d'évaluer différents types de produits. Que ce soit des produits alimentaires, des films, des spectacles, des produits ménagers, des articles pour animaux ou du parfum, un feu roulant de biens me sont acheminés que je reçois en échange d'une évaluation ou d'une critique, c'est selon la façon dont on voit les choses.  J'Ignore si c'est en raison du fait que j'aie un blog ou de mes nouvelles fonctions dans un journal ou un mélange des deux, mais toujours est-il que la firme Bzz Agent m'a mandatée pour faire l'essai de quelques produits ménagers. Parmi eux, le fameux Swiffer 360 Duster. 

Le manchon: un outil compact et malléable


D'abord, j'ai été impressionnée par le fait qu'il s'agit d'un outil (car je vais le qualifier d'outil, connaissant mon aversion pour les tâches ménagères, le mot plumeau m'effraie un peu) compact. En effet, le manchon compte plusieurs sections que l'on peut soit allonger ou réduire à la manière d'un manche télescopique, soit articuler pour leur donner un angle approprié. Ceci est fort avantageux car d'une part, il permet d'atteindre des objets en hauteur ce qui n'est pas à négliger étant donné mon gros cinq pieds. Ensuite, comme on peut réduire la longueur du manchon, on n'est pas encombré par ce dernier quand on doit accéder à des endroits à proximité du sol. Une autre fonctionnalité intéressante est le fait que le plumeau comme tel est articulé. Ceci fait en sorte que l'on peut lui donner l'angle voulu pour les espaces restreints ou difficiles d'accès. De même, une fois le manchon rétracté et le plumeau replié sur lui-même, l'outil ne mesure que 30 cm, ce qui en facilite le rangement. 

La performance du plumeau

Aux fins de l’expérimentation, on m'a fourni un paquet contenant 4 plumeaux jaunes que l'on insère aisément au bout du manchon. Il suffit de les enfiler sur les petites griffes de plastique et c'est solide.  Comme j'ai une petite famille de félins, j'ai d'abord fait l'essai du plumeau dans mes escaliers en bois franc pour me rendre compte ô miracle, que les poils y adhéraient aisément par statique et que l'accès aux coins relevait pratiquement de la magie. J'en ai ensuite fait l'essai sur le plancher de bois franc de ma chambre et du salon et cela fonctionnait nickel. Par contre, oubliez le plancher en céramique de la cuisine ou de l'entrée parce que les poils ne collent pas. Est-ce une question de statique variant entre les matériaux? Je l'ignore.  

Outre les poils laissés par la mue de mes chats, j'ai profité des rénos pour tester le Swiffer 360 Duster avec la poussière de placoplâtre, juste pour voir,  car pour mon homme qui est plâtrier, il est plus facile de ramasser avec la Shop Vac, comme il dit.  Je dois avouer qu'il avait raison car nonobstant le fait que la poussière de placoplâtre se trouvait à la fois dans la salle à manger (céramique) et dans le salon (bois franc) en raison de leur aire ouverte, Swiffer n'a pu être en mesure de la ramasser. Donc, j'en conclu que s'il est efficace dans des conditions optimales (lire poils et bois franc), il est sélectif et pas stressé, le monsieur Swiffer.


Donc oubliez ça, la publicité télévisée de la dame qui balaie avec le Swiffer 360 Duster presqu'en courant avec ses talons hauts pour ramasser les cheveux de poupées coupés par le garçonnet dans la cuisine, car cela ne fonctionne pas. Monsieur Swiffer déteste être stressé car il faut prendre son temps avec lui.  Par contre, la pub de l'homme qui ramasse les poils de ses toutous dans le salon, alors elle, elle est beaucoup plus réaliste.

Un achat à renouveler

Si je ne donnerai pas une note parfaite de 10/10 au Swiffer 360 Duster, en revanche, je lui attribue un bon 8 sur 10, juste pour le fait que désormais, je pourrai balayer les marches d'escalier plusieurs fois par jour en étant beaucoup plus zen et en ne faisant plus les coins ronds. De plus, je n'aurai pas à me pencher pour me servir du porte-poussière et qu'il sera rapidement rangé hors de ma vue, une fois le travail terminé. C'est certain que juste pour cela, j'en achèterai.


samedi 21 avril 2018

Enfin une lueur de printemps

21 avril, il est à peu près temps que le printemps daigne se montrer le bout du nez. La marmotte s'est royalement trompée le 2 février dernier alors qu'elle nous prédisait un printemps hâtif. Quant au calendrier, il n'est guère mieux. Toujours est-il qu'un mois jour pour jour après la venue officielle du printemps et les nombreux soubresauts de l'hiver, mes amis ont décidé d'aller à la cabane à sucre. Et bien moi, je ne les accompagnerai pas, j'ai beaucoup à faire pour rattraper ce printemps perdu. De un, je déteste l'hiver donc hors de question de le prolonger en allant à la cabane à sucre. Ensuite, j'aime bien trop le soleil pour rester enfermée à l'intérieur. C'est donc le nez au soleil, à quatre pattes dans mes plates-bandes que j'ai accueilli ce premier jour de vrai printemps. Sans gants de jardinage, en souliers de course. J'ai eu les ongles frais manucurés sales et les pieds mouillés, mais qu'à cela ne tienne, j'ai profité du printemps. Dieu que je suis rentrée à la maison toute vitaminée et assise à ma fenêtre de cuisine, mon expresso à la main, je ne me suis jamais sentie aussi vivante... Les lilas ne sont peut-être pas en fleurs et le petite laine est toujours de mise, mais au moins le soleil brille et le mercure monte,
Il était diablement temps que le printemps arrive.

dimanche 24 décembre 2017

Amour et Paix aux puckés de Noël

Le temps des Fêtes est pour la plupart d'entre nous, un temps de réjouissances et de retrouvailles. C'est aussi, le moment de témoigner son amour et sa reconnaissance à ses proches. Malheureusement, beaucoup de gens sont seuls durant ces moments de réjouissances, soit par choix (même si cela peut être blessant pour les membres de leur famille) ou par obligation (maladie, travail, déploiement (Eh! Oui, je suis la mère d'un valeureux militaire).

Si certains sont bien entourés au sens propre du mot, ils se sentent vraiment seuls, abandonnés et ce, malgré que les amis et la famille habitent à proximité. C'est souvent le cas des parents monoparentaux qui doivent faire des pieds et des mains pour jongler avec le traditionnel, métro-boulot-dodo et penser comme un expert-comptable pour arriver à joindre les deux bouts. Malgré leurs prouesses parentales, ils sont souvent de grands oubliés et personne ne pense à leur offrir un petit présent, ce qui, même si cela peut sembler frustrant pour les matérialistes de ce monde, constituerait un gros rayon de soleil pour eux. Ils se sentent carrément abandonnés et broyent du noir alors que personne ne songe une seule seconde à chausser leurs souliers car cela serait beaucoup trop difficile. 


Il y a aussi ces ''vieux'' que l'on remise dans un coin et que l'on oublie en ce temps de réjouissances parce qu'on se sent coupable de ne pas les avoir visités ailleurs dans l'année, parce que c'est compliqué de les traîner avec soi ou, parce qu'ils n'arrivent pas à suivre, mais que l'on n'oublie surtout pas lorsque les fins de mois sont difficiles. 

Au chapitre des oubliés de Noël, il y a ces divorcés qu'on hésite à inviter de peur de froisser l'ex qui pourrait se pointer à l'improviste et qui se terrent en attendant que cette période passe. On les tasse car on se sent coupable d'être en couple au lieu de les inviter et de leur prouver qu'un couple heureux, ça peut encore exister. On garde nos pitou, minou et autre mots cucus pour nous, la présence d'un divorcé pourrait peut-être inciter pitou ou minou, qui envie la liberté retrouvée de l'autre, à faire le saut .

Pensons aussi à nos soldats déployés et leurs familles dont le plus beau cadeau est d'avoir le privilège d'entendre la voix d'un être cher sur Skype ou de voir l'image du héros ou de l’héroïne  sur son écran d'ordinateur ne serait-ce que quelques minutes avec en trame de son, les bombardements. Cela fout la trouille, certes mais de le savoir en vie est le plus beau cadeau que l'on puisse s'offrir. 

Il y a aussi les chômeurs, les moins nantis qui regardent passer le train car ils n'ont pas les moyens d'y monter. Hors de question pour eux d'offrir quoi que ce soit, ce n'est pas par méchanceté mais par manque de moyens. On ne les invite pas car on se sent coupable d'avoir un job, des sous. On ne veut pas leur faire de peine donc on les laisse en plan au lieu de les inviter à festoyer pour les sortir de leur isolement. Pourtant, ce serait quoi de leur offrir un couvert et un petit présent? Des victuailles, on en a toujours trop... Mieux vaut tout garder pour soi ou pire encore, tout jeter et contribuer à augmenter l'effet de serre.


Puis, il y a ceux qui ont perdu un être cher, on ne sait pas trop quoi faire avec eux, on évite de les contacter car le deuil, c'est tabou, ça fout la poisse et on ne sait jamais, ça pourrait porter malheur. Alors, on les laisse ruminer leur chagrin dans un coin en espérant qu'ils ne se rendent pas compte qu'il y a des festivités tout autour. On fait comme s'ils n'existaient pas, une forme d'aveuglement volontaire ou comme s'ils étaient disparus eux aussi, avec le défunt.  Ils ne demandent pas grand-chose, juste qu'on ait une pensée pour eux et qu'on évite de leur dire à tout bout-de-champ: '' Cela doit être vraiment difficile, hein?'', ''Je ne sais pas comment tu fais pour fêter'', etc. Quelles remarques ridicules et surtout, déplacées! Pas besoin de nous demander si c'est difficile, vous n'avez pas idée et on le sait. Et on ne fête pas, comme vous pensez, on survit, on attend que ça passe, on souffre. Non, vous n'avez pas idée. 

Si vous êtes vraiment mal barrée et que vous êtes un mère nouvellement divorcée donc monoparentale de surcroît, ce qui implique trop souvent moins nantie, chômeuse, malade et que vous avez perdu un parent dans la dernière année, alors là, vous êtes vraiment mal barrée. Si vous êtes un peu plus âgée que la moyenne alors là, vous êtes faite... 


Je vous souhaite un Noël d'amour et de paix et vous souhaite ardemment que l'année qui s'en vient vous fasse rapidement oublier toute cette tristesse et cette solitude car vous le méritez. Et à mon papa dans l'au-delà, où que tu sois, je te souhaite un Joyeux Noël.

Et comme tu me chantais toute petite, ''Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai''. 





mercredi 10 août 2016

Le favoritisme au travail : Une arme à deux tranchants

On en entend régulièrement parler à la une des journaux, et souvent, lors d’un changement de gouvernement : les alliés du parti au pouvoir occupent tout à coup, des postes-clés et certains alliés du parti défait doivent céder leur place. Si les traitements de faveur sont davantage médiatisés dans la sphère politique, ils sont monnaie courante dans le monde du travail. Le favoritisme en quelques lignes...
Tout débute par des gestes somme toutes, anodins qui s’accumulent au fil des semaines, voire des mois : un collègue obtient les meilleurs jours de congé, du plus grand espace de travail, d’une pause plus longue ou encore, ses retards passent inaperçus. Pire encore, le cadre réserve certains avantages à son protégé et refuse, par exemple, les demandes de congés des autres ou soupire lorsqu’on émet notre avis lors d’une réunion d’équipe. En agissant ainsi, le climat est constamment tendu et souvent, les employés achètent la paix en taisant leurs sentiments. Pire encore, la situation peut même dégénérer en conflit. Les employés qui sont moins bien traités que le favori perdent le goût de s’investir et la productivité ralentit. De plus, la rancune à l’égard du favori et la méfiance s’installent, allant même jusqu’à diviser le groupe.
Une utopie?
Le phénomène est plus répandu qu’on ne le croit. Selon une étude américaine réalisée auprès de 303 cadres, 84 % constatent que le favoritisme lié aux affinités ou aux contacts personnels influence la promotion des salariés dans leur entreprise. Pire encore, dans 56 % des cas, les gestionnaires disent savoir quel employé ils désirent promouvoir, avant même d’entamer l’évaluation des candidats. S’il arrive parfois, qu’un certain lien d’amitié s’installe entre un cadre et un subalterne, il faut cependant, savoir tracer une limite et ce, afin d’éviter les conflits. C’est en effet, lorsqu’il y a apparence de favoritisme que les conflits débutent puisque le copinage crée un sentiment d’injustice parmi l’équipe de travail et constitue la principale source de démotivation au travail. De plus, il met en péril la qualité des relations entre les membres de l’équipe.
Ceci est aisément explicable puisque lorsqu’un salarié réalise qu’un collègue effectuant les mêmes tâches parvient à négocier de meilleures conditions de travail, il se demande pour quelle raison devrait-il fournir des efforts pour une organisation qui ne le reconnaît pas à sa juste valeur. Il pourrait être tenté de se faire justice lui-même, en ne respectant plus les règles ou en relâchant l’effort fourni. Il perd confiance en lui-même et l’énergie normalement dédiée au travail est consacrée à sauver sa peau et protéger ses intérêts.
Une nuisance tant pour les autres que pour le favori
Si la vie peut sembler aisée pour le favori, à priori, la situation pourrait s’envenimer à long terme puisque les autres membres de l’équipe tendront à isoler le favori lors de réunions sociales, ils ignoreront ses demandes et pourront même se liguer contre lui. Du côté des employés non favoris, outre la perte de motivation et la diminution des efforts consacrés au travail, on notera un désintérêt pour la participation aux réunions d’équipe mais aussi, une augmentation de l’absentéisme. En effet, des employés rarement absents pourraient tout à coup s’absenter de plus en plus souvent et même, être victime de dépression professionnelle occasionnant ainsi, une absence à long terme, une conséquence qui aurait un effet d’entraînement. Finalement, la démission d’employés compétents pourrait s’avérer la solution ultime pour certains. Certaines entreprises ont même dû composer avec des démissions en bloc.
L’entreprise grande perdante à long terme
Le favoritisme n’emporte pas que des conséquences désastreuses sur les individus, mais aussi, sur l’entreprise. En effet, la baisse de productivité se fera sentir de façon insidieuse, dans un premier temps, par une diminution du volume de travail mais par une diminution de la qualité de travail ensuite. Puis, lors de périodes d’absence, le ralentissement sera accru particulièrement si plusieurs employés s’absentent en même temps dans une petite entreprise. Dans les microentreprises, des secteurs entiers pourraient être paralysés. De même, les pertes de revenus associées à la réduction de la productivité se feront sentir mais les dépenses engendrées par la situation pulluleront : augmentation des réclamations d’assurance collective et médications, obligation de recourir à la sous-traitance, embauche de nouvelles ressources temporaires et coûts de formation additionnels. Dans certains milieux, les conséquences pourraient aller beaucoup plus loin puisque certains clients et fournisseurs pourraient ne plus vouloir être associés à une entreprise qui traite ses employés de manière inéquitable. Il pourrait même arriver que des démissions en bloc ne mettent en péril la survie de l’entreprise, entachent sa réputation et constituent un frein au recrutement de nouvelles ressources. 
Peu de recours au secours des employés lésés
Il existerait peu de recours pour les employés victimes du favoritisme. La Loi sur les normes du travail ne porte pas sur cette situation spécifique. Tout au plus, peut-on se référer aux dispositions sur le harcèlement mais encore, faudra-t-il prouver une forme de harcèlement moral. Les syndiqués pourront toutefois, se rabattre sur des procédures de grief mais encore-là, la preuve pourrait s’avérer difficile à établir, en raison de la subjectivité du favoritisme. Finalement, les salariés dont l’entreprise est sous la gouverne d’un conseil d’administration pourraient tenter de faire valoir leur point de vue auprès des membres du conseil d’administration, mais là encore, il leur faudra posséder un dossier solide en mains.

Le télétravail n’aurait-il des avantages que pour l’employeur?

Le télétravail pourrait profiter davantage aux entreprises qu’aux salariés, selon une étude menée par l’American Psychological Association.
Le télétravail permettrait aux entreprises de réaliser d’importantes économies en frais d’immobilisation puisqu’il n’est nullement nécessaire de louer ou de posséder un immeuble comportant une grande surface. Il permet également d’économiser sur le mobilier de bureau, les équipements informatiques, les équipements de télécommunications (lignes téléphoniques et télécopies) et les assurances liées à ces équipements puisque c’est désormais au télétravailleur à assumer ces frais puisqu’il pourra bénéficier d’une déduction fiscale en fin d’année. Les frais de déplacement payés aux employés sont également grandement réduits ainsi que tout ce qui est lié à la papeterie puisque les télétravailleurs communiquent uniquement par courriel, on utilise donc moins de papier. De même, il offre la possibilité de recruter de nouveaux talents sans que la distance ne constitue un obstacle pour le salarié potentiel.
Certaines entreprises tentent également d’économiser sur les retenues à la source en faisant passer les salariés pour des travailleurs autonomes. Toutefois, la réalité est toute autre. Bien que les salariés puissent bénéficier de déductions fiscales liées au travail à domicile, cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont des travailleurs autonomes. En effet, certaines règles fiscales s’appliquent quand vient le temps de déterminer le statut de travailleur autonome. L’Agence du revenu du Québec a émis certains critères pour déterminer ou non si vous faites partie des travailleurs autonomes : la subordination, le critère économique, la propriété des outils, l’intégration des travaux effectués, le résultat particulier du travail; et l’attitude des parties quant à leur relation d’affaires. 
La subordination est le critère le plus important. Si vous êtes travailleur autonome, vos conditions de travail n’impliquent aucune subordination. Votre client ne fixe ni votre horaire, ni votre lieu de travail, ni vos méthodes de travail. Il ne peut pas vous interdire de vous faire aider, ni de vous faire remplacer, ni même d’offrir vos services à plusieurs clients. Il ne peut, non plus, user de mesures disciplinaires à votre encontre. Si vous êtes travailleur autonome, vous avez la possibilité de faire des profits, mais courez le risque de subir des pertes, alors que si vous êtes salarié, vous ne courez aucun risque financier. Si vous êtes travailleur autonome, vous fournissez vos outils et vous en payez les coûts. Si vous êtes salarié, vous travaillez avec des outils dont votre employeur est propriétaire et dont il assume les coûts. De même, si vous ne fixez pas vos propres tarifs et que vous ne pouvez offrir vos services à plus d’un client (soit un autre client que votre employeur), alors, vous êtes un salarié. Finalement, si votre employeur assume les cotisations liées aux diverses assurances : CSST, CNT et assurances collectives et que ce dernier fixe lui-même vos objectifs, vous n’êtes malheureusement pas un travailleur autonome. Ce sont des éléments qui doivent être pris en considération advenant que vous soyez l’objet d’une vérification fiscale, puisque vous pourriez avoir à rembourser des impôts pour des dépenses qui ne conviendraient pas à votre statut fiscal.